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ANNEXE I Souvenirs de plus d’un demi-siècle passé à la Pharmacie Principale
point par Monsieur Jean [ de Toledo ] qui a également créé, de 1936 à 1939, un fart pour skis Fartalu avec le fameux champion, le Suisse Eddy Rominger. Là où sont les ordonnances aujourd’hui, c’était alors l’entrée du personnel et la réception avec Aubert, Œuvray et le caissier Moret. Plus loin, c’était le local des coursiers près des commandes avec dame Mulatier. Notre ami Divorne s’en rappelle encore, à cet endroit il y avait souvent des inondations. Car, à part un monte-charge, nous devions avoir recours à des élévateurs hydrauliques pour passer les demi-étages ; on tirait sur une corde et ça montait. Même qu’une fois un champion avait tiré trop vite et cela avait fait basculer un chariot d’eau de Cologne: bonjour les dégâts! Pendant la guerre, nos coursiers avaient des vélos et remorques, c’est pour cela que notre ami Vogt a toujours la forme.
Réclame pour l’huile de foie de morue Le Pêcheur.
bonus un sachet de pastilles à la menthe. Nous avons également fait une vitrine pour des bandages médicaux exposés sur des demi-mannequins; alors que je portais ces bustes à travers le magasin, les vendeuses me lançaient des quolibets pour me chicaner. À la décoration, on était très conservateurs, économes aussi, car certains éléments pouvaient être réutilisés. Il fallait parfois faire un peu de vide, on a donc brûlé du vieux matériel dans les chaudières du chauffage central qui fonctionnait, à l’époque, au charbon. Pendant de nombreuses années, j’ai collaboré le soir à la décoration du magasin pour les fêtes de fin d’année. Nous allions casser la croûte au Café Bédoni face à l’Alhambra. Avant la boucherie Bell, il y avait le Veau Gras, et précédemment l’épicerie Pochat où les employés allaient acheter un complément pour leur dix heures. A côté de la PP, il y avait une petite fabrique, les biscuits Pertuiset ; le magasin donnait sur la rue du Marché, une grosse dame était à la caisse, c’était la patronne. On achetait les biscuits au kilo, même qu’un jour le pâtissier est venu acheter de la terre de Sienne pour imiter le chocolat, rationné à l’époque. J’ai aussi été a l’usine de Sécheron confectionner des nuanciers pour le rouge à ongle Fu Chang mis au
Nous avions une personne très appréciée de tous, c’était Juliette Valeggia [caricature de Pellos, 1937], c’est elle qui s’occupait des salaires et des assurances. Elle connaissait tout, c’était aussi le trait d’union entre le personnel et la direction. Notre petite téléphoniste, Michèle,
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