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Le plus beau paquet-cadeau ! XXe SIÈCLE
du Maquillage ou des paquets-cadeau réputés être les plus beaux de Genève. Tout est tenté... Mais rien ne peut enrayer les progrès des discounters, présents au centre-ville et dans les aéroports, qui n’offrent pourtant aucun des services ajoutés de la Pharmacie Principale, mais dont les prix sont plus bas.
LE PLUS BEAU PAQUET-CADEAU !
Tout comme autrefois, les dirigeants de l’entreprise se sont décernés le qualificatif de «pharmacie la mieux organisée de toute la Suisse vendant aux prix les plus bas», la Pharmacie Principale de la fin du XXe siècle revendique la palme du « plus beau paquet-cadeau » ! Il est vrai que les emballages proposés pour les fêtes de Noël sont particulièrement raffinés avec parfois deux à trois couches de papier exclusifs superposées et de magnifiques rubans de différentes couleurs imprimés avec le logo de l’entreprise. Des cours d’emballage sont donnés aux vendeuses pour qu’elles maîtrisent la technique du pliage impeccable permettant de réaliser ces petites merveilles contenant le cadeau choisi avec soin. Il s’agit, d’ailleurs, souvent d’un parfum de marque accompagné d’un échantillon ou d’une «mouillette» imprégnée du précieux liquide afin que le, ou la, destinataire puisse le tester sans endommager l’emballage original, le tout accompagné du slogan « Même bien choisi, un parfum peut ne pas plaire ... chez nous, vous pouvez l’échanger». Reproduit dans les catalogues, dans les campagnes d’affichage ou les pages annonces des quotidiens, «l’art du plus beau paquet-cadeau» agace de nombreux commerçants concurrents qui considèrent leurs propres paquets-cadeaux comme au moins aussi beaux que ceux de la Pharmacie Principale ...
Campagne de Noël de la Pharmacie Principale sur le thème «les plus beaux paquets-cadeaux», 1986.
LES PRIMES-JOUETS
Il n’est pas possible d’écrire l’histoire de la Pharmacie Principale sans rappeler «les jouets du jeudi» dont plusieurs générations de Genevois se souviennent avec émotion. Ceux-ci étaient distribués dans leur enfance, directement puis grâce à des bonsjouets remis aux parents lors de leurs achats réalisés le jeudi, puis, dès 1993, le mercredi. Ces bons calculés ad valorem peuvent être accumulés pour être échangés, à l’occasion des fêtes de Noël, par exemple contre un jouet. En 1962, Marcel Mori,
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