references
Visilab, la « success story » de la troisième génération XXe AU XXIe SIÈCLE
Rayon optique au premier étage de la Pharmacie Principale, années 60.
Atelier de surfaçage des verres correcteurs intégré à l’espace de vente et permettant de fabriquer des lunettes en 1 heure, Visilab de Rive, 2012.
se rend à Miami pour tester cette innovation dont il saisit immédiatement le potentiel. Au départ, c’est dans le rayon optique de la Pharmacie Principale qu’est mis au point le prototype du laboratoire Visilab. Durant les premiers mois, les verres optiques sont fabriqués en 1 heure sans en informer le client et ceci jusqu’à ce que la technique soit parfaitement controlée. «Le démarrage de cette nouvelle activité fut difficile car il a fallu apprendre un nouveau métier, celui de la fabrication de verres, qui plus est avec des machines importées d’Arkansas qui n’étaient pas adaptées aux normes suisses. Elles vibraient, moussaient, rouillaient et faisaient sauter tous les plombs. Il a également fallu vaincre l’extraordinaire résistance au changement de nos propres opticiens, difficulté considérablement aggravée par la pénurie, à cette époque, de personnel qualifié », raconte Jean-Philippe de Toledo. La fabrication des verres optiques en 1 heure est néanmoins rapidement maîtrisée et les futurs laboratoires de fabrication sont conçus selon un cahier des charges exigeant, mis au point par Visilab. Le concept «Visilab, vos lunettes en 1 heure» est né. C’est une véritable révolution et la clientèle genevoise accueille cette innovation avec enthousiasme. Cette expérience positive amène à la création, en 1988, de la société Visilab SA avec l’objectif d’en faire une enseigne incontournable dans toute la Suisse. Le département optique de la Pharmacie Principale est lui-même renommé Visilab et quelques années plus tard, il est intégré dans la société Visilab SA. La deuxième génération des familles de Toledo et Mori décide alors d’investir les fonds nécessaires au développement de cette société qui deviendra une filiale du Groupe PP Holding et la « success story » du XXIe siècle.
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