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Les primes-jouets XXe SIÈCLE
Sélection d’articles de marque offerts aux clients en échange de leurs bons cadeaux, années 90.
dans une petite boutique ouverte le mercredi, à droite des cinémas Rex », se souvient Rose-Marie Fournier. « A Noël, celle-ci débordait dans le centre entre la Pharmacie Principale et Visilab et était ouverte tous les jours durant le mois de décembre.» Après presque nonante ans, la tradition des primes-jouets est arrêtée, ce qui crée beaucoup d’émoi et de mécontentement parmi les clients et une ruée sur les cadeaux dès que la nouvelle est connue. Certains détenteurs de bons s’installent dès 6 h du matin avec leur thermos de café devant la boutique des primes-jouets pour être sûrs d’être les premiers à choisir les articles convoités. A cette occasion, les dirigeants de la Pharmacie Principale découvrent que des clients fidèles accumulent ces bons depuis des décennies et se les transmettent même en famille pour atteindre jusqu’à 60’000 francs de valeur d’achat, selon les informations du rapport de gestion de l’année 2000! Quelques années plus tard, la Coop et la Migros introduisent des Supercards et des cartes Cumulus permettant, lors de chaque achat, d’accumuler des points donnant droit à des cadeaux !
Bons du jeudi devenus bons du mercredi lorsque le jour de congé des écoliers est passé du jeudi au mercredi.
Boutique des primes-jouets de la Pharmacie Principale à Confédération Centre dans laquelle les articles ne pouvaient qu’être échangés contre des bons-cadeaux.
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