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Des affaires difficiles et des créations SOMBRE PARENTHÈSE
Un certain nombre d'articles comme les farines et les graisses alimentaires, le thé, le café, les blouses en toile, les plastrons en laine, les savons ou les lessives ne sont délivrés qu'en échange de coupons de rationnement, catalogue général de la Pharmacie Principale de 1941-42.
A la même époque, les parcs genevois des Eaux-Vives et La Grange sont transformés en champs de patates.
CAISSE DE PRÉVOYANCE
Il existe, depuis 1938 et sans doute plus tôt, une société d’épargne des employés de la Pharmacie Principale, dénommée L’Amicale, qui recommande primes et congés pour les employés méritants, ponctuels ou ayant de longs états de service. A l’initiative de L’Amicale, il est proposé un projet de Caisse de prévoyance, avec des cotisations paritaires à 2%, s’élevant progressivement. Chaque salarié dispose d’un compte formé de sa part, dite tangible (salaire et gratifications) et de la part patronale, dite intangible. Cette Caisse de prévoyance est créée en janvier 1940 et L’Amicale remercie de Toledo Frères, le 11 janvier : «Nous ne doutons pas que cette nouvelle marque d’intérêt et de solidarité contribue à resserrer, d’une manière toujours plus forte, les liens cordiaux qui unissent patrons et employés de la grande pharmacie.» Le personnel de la Pharmacie Principale (y compris les sociétés Victory et Jef), comprend alors 187 salariés mensuels dont 18 ont plus de 20 ans de service, 27 entre 15 et 20 ans, 50 entre 10 et 15 ans, 54 entre 5 et 10 ans, 12 entre 3 et 5 ans et 26 seulement moins de 3 ans d’ancienneté. Cette stabilité du personnel est, même pour l’époque, le signe d’un attachement réel à l’entreprise. La guerre a accéléré la constitution de cette Caisse de prévoyance, d’autant plus qu’elle ne nécessite pas de capital de départ, contrairement à la Caisse de retraite qui verra le jour en 1962 et dont la présidence sera assurée par Nelly Eggly jusqu’en 1989.
En-tête du papier à lettre de la Pharmacie Principale dans les années 40.
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