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XXe SIÈCLE Le triomphe de l’automobile et nouveaux modes de vie
LE PARKING DU MONT-BLANC
Dans ces combats en faveur de la mobilité individuelle, comme de la traversée de la rade, Jean de Toledo, le président de la Pharmacie Principale, a joué un rôle éminent, toujours en première ligne. Devenu député radical en 1973, il saura aiguillonner les responsables successifs par ses interventions multiples en faveur de la voiture, s’appuyant sur la section genevoise du Touring Club Suisse et son président, l’avocat Georges Rychner. La politique menée par Jean de Toledo en faveur de l’accessibilité du centre-ville est d’une parfaite cohérence et repose sur une constatation simple. Pour dynamiser le centre-ville, il est nécessaire d’accroître les possibilités de stationnement à proximité des commerces pour que les clients genevois, comme les visiteurs étrangers, puissent venir y faire leurs achats. Sa ténacité comme sa force de conviction, déployées infatigablement depuis les années 50, aboutiront en 1971, à l’ouverture du parking sous-lacustre, dit du Mont-Blanc. Certains ne voyaient pas, au moment de sa création, l’utilité d’un tel parking. Quarante ans plus tard, nombreux sont ceux qui souhaiteraient voir sa capacité doublée par une extension. Cette réalisation est sans doute l’une des plus belles à mettre à l’actif de Jean de Toledo, homme public. Elle laisse aussi songeur sur ce qu’aurait pu devenir un autre grand projet porté par lui, celui de l’aménagement du quartier incluant la salle de l’Alhambra.
Vue aérienne du chantier du parking du Mont-Blanc qui permet de voir que la construction prend place sur le domaine lacustre. Une fois les travaux terminés, l’ouvrage sera recouvert par l’eau du lac.
À GENÈVE
Voies d’accès et de sortie du parking du Mont-Blanc côté Molard.
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