La plupart des Suisses savent qu’alimentation et santé sont étroitement liées. Mais, pas moins de 21% des personnes excluent toute corrélation avec le cancer. En réalité, un tiers des cancers pourraient être évités grâce à une alimentation équilibrée.
Mal manger est à l’origine de nombreux désagréments ou de problèmes de santé. La Méthode Grinberg propose d’en prendre conscience en nous rendant attentifs à notre corps et à ses besoins.
Par Claudine Launay, Susanne Karlsson et Fabrice Cortat, praticiens de la Méthode Grinberg
Une question agite depuis plusieurs années les spécialistes de la recherche sur l’obésité: vaut-il mieux utiliser le tour de taille ou l’indice de masse corporelle (IMC) pour mesurer les risques encourus par les patients obèses ? Une large étude menée au Danemark et publiée en 2008* apporte des éléments de réponse.
L’excès de poids est le sixième plus important facteur de risque de maladies chroniques dans le monde; 1,1 milliard d’adultes et 10% des enfants sont désormais classés comme étant en surpoids ou obèses. En Suisse, selon une étude récente d’HealthEcon, 37,3% des Suisses présentent un excès de poids et près d’un homme sur deux souffre de surcharge pondérale.
L’augmentation du nombre de jeunes et d’adultes souffrant d’excès pondéral représente un problème de santé publique majeur. C’est le principal problème de nutrition auquel la Suisse, à l’instar des autres pays industrialisés, doit faire face.
S’occuper de sa santé, c’est améliorer sa qualité de vie et prolonger sa longévité. Cela passe notamment par une meilleure gestion de son poids, explique le Prof. Alain Golay, chef du service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques des HUG.
De nombreuses découvertes archéologiques laissent supposer que prendre soin de ses dents est une pratique très ancienne. Petit survol des techniques d’hier et d’aujourd’hui.