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PHARMACIE PRINCIPALE Consolidation et réorganisation
d’eux une place au Conseil d’administration de la nouvelle société. Parallèlement, Sam Mori reçoit 25 actions de la société qu’il devra restituer, s’il quitte la société, au prorata du temps passé dans l’entreprise. Au printemps 1918, la Pharmacie Principale s’est donc réorganisée. Elle a, d’une part, revu sa structure juridique pour favoriser son expansion tout en assurant les intérêts particuliers de ses trois fondateurs et, d’autre part, inclus dans l’aventure Sam Mori qui va se révéler un dirigeant particulièrement efficace.
DES RELATIONS FRATERNELLES AMBIGÜES
Les relations personnelles entre Marc, resté à Paris, et ses frères demeurent mystérieuses. Dans quelques lettres, celui-ci narre avec verve certains épisodes de sa vie, comme l’exécution publique à Constantinople de trois bandits. Dans d’autres lettres, il donne à Victor des conseils pour des vacances sur la Côte d’Azur. Une région que les de Toledo vont apprécier durant des décennies, y passant des moments de détente et de convivialité dans un premier temps à Cavalaire où se retrouvent de nombreuses familles et personnalités genevoises, puis à Sainte-Maxime où ils achètent une propriété. Marc s’éloigne de l’horizon genevois faisant carrière, fortune et faillite à plusieurs reprises. Contrairement à ses frères et cousins qui deviennent Suisses, il se sent pleinement Français comme en témoigne la correspondance échangée avec son frère Victor, au printemps 1919, et dans laquelle il exprime sa joie de la victoire intervenue en novembre 1918. Il ne participera pas à l’aventure pharmaceutique genevoise des de Toledo, alors qu’il l’a initiée à Paris.
Les quatre fondateurs de la Pharmacie Principale dans leur bureau du 5-7, rue du Marché vers 1915: de gauche à droite, Sam Mori, Albert, Henri et Victor de Toledo.
Page de droite : rue du Marché vers 1925.
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