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Souvenirs de plus d’un demi-siècle passé à la Pharmacie Principale ANNEXE I
Divorne, Mettraux et deux autres copains, nous allions à vélo jusqu’à la frontière près de Meyrin, avec un pique-nique, pour y passer des journées et enlever la mauvaise herbe. Ces pommes de terre étaient récoltées et distribuées ensuite aux employés.
DES VITRINES TRÈS ATTRACTIVES
J’ai fait une année de décoration avec Messieurs Glaus, Perillat et Pellarin devenu le fameux Pellos, caricaturiste, qui a dessiné le programme du 25e anniversaire. C’est lui qui faisait les projets de vitrines sur papier, et vas-y papa Glaus! De la scie, du marteau, de la colle,
du papier: c’était du travail d’artiste. Artisan, j’aimais Louis Glaus, Glayüs pour les copains. Comme il avait fait partie des chœurs du Grand Théâtre il en poussait une de temps en temps, surtout La fille de Madame Angot et Faust. Nous faisions toutes les étiquettes de prix à la main avec de la gouache, les dames Hansler, Gualino et Kriez ne nous laissaient pas au chômage! Nous montions beaucoup de vitrines très attractives avec des sujets mobiles. Notre patron, Monsieur Pierre [de Toledo], amoureux de mécanique en plus de ses qualités de pharmacien, nous apportait ses connaissances techniques à la confection de ces dernières. Pour les vitrines du Tonique Tolédo, nous mettions des dizaines de bouteilles. Celles de l’huile de foie de morue représentaient un pêcheur assis sur un tonneau avec un poisson dans chaque main ; on la vendait par litres et en estagnons de 3 à 5 litres, plus en
Vitrine du 50e anniversaire de la PP réalisée sous la direction de Jean-Pierre Cuenet, chef de la décoration.
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