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dossier cardiocare
à voir avec la pratique d’un sport…). Celleci améliore la pression artérielle, le poids et la répartition masse maigre/masse grasse, le rythme et la performance cardiaque, la fluidité du sang, les taux de « bon » et de « mauvais » cholestérol, la glycémie… et la réponse au stress psychosocial ! Le cas des statines Parallèlement à cette prise de conscience très rassurante, le débat sur les prescriptions systématiques de certains médicaments rejaillit de plus belle. Il s’inscrit dans un contexte « anti pharma » alimenté jour après jour par des procès intentés par des patients victimes de leurs effets secondaires. Les statines, dont on connaît et reconnaît l’extraordinaire efficacité pour faire baisser le taux de cholestérol, sont l’exemple caricatural de la polémique qui oppose farouchement les pros et les antis. Les premiers argumentent, preuves scientifiques à l’appui, que les statines protègent du risque cardiovasculaire, voire de certains cancers et de la maladie d’Alzheimer. Les seconds proclament, à l’inverse, avec d’autres preuves scientifiques à l’appui, qu’elles ne servent le plus souvent à rien si ce n’est à empoisonner la vie des patients du fait de leurs effets secondaires non négligeables, en particulier sur le plan musculo-tendineux. Il se trouve cependant que ces médicaments sont largement prescrits et, depuis peu, même lorsque le taux de cholestérol est normal ! Les antis crient au scandale. Les médecins continuent de les prescrire, n’osant pas, pour la plupart, s’opposer aux recommandations officielles. La crainte du procès l’emporte habituellement sur les convictions, plus encore sur les doutes. Quant aux patients, qui naturellement s’orientent vers des solutions alternatives « moins chimiques », ils n’ont que rarement la parole. Et si le vrai débat était ailleurs ? Ces prescriptions ne sont pas forcément inutiles et dangereuses, mais elles devraient être envisagées dans le cadre d’une démarche personnalisée et non comme une panacée universelle. Elles ne devraient en particulier être prescrites que lorsque toutes