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hiver dans les zones tempérées, plusieurs hypothèses sont avancées : les personnes passent plus de temps à l’intérieur et sont donc plus en contact les unes avec les autres ; le chauffage dessèche les muqueuses et les empêche ainsi d’expulser les particules virales ; le virus survit plus longtemps sur des surfaces exposées au froid, comme les poignées de portes. Fort bien. Mais aucune de ces raisons n’explique les épidémies de grippe dans les régions tropicales. Les climats chauds et froids ont en revanche un point commun : lors d’une épidémie de grippe, où que ce soit, il se trouve que l’atmosphère bloque les rayons ultraviolets B (UVB) du soleil. Dans les zones tempérées, au-dessus de 35 degrés de latitude, au nord comme au sud, le soleil est à un angle assez bas en hiver, si bien que la couche d’ozone dans l’atmosphère absorbe et bloque les rayons de longueur d’onde courte UVB (280-315 nm). Sous les tropiques, pendant la saison des pluies, ce sont les couches épaisses de nuages qui bloquent les rayons UVB. La fabrication de la vitamine D La peau contient un dérivé du cholestérol, le 7-déhydrocholestérol. Les rayons UVB sur la peau casse l’un des anneaux de carbone de cette molécule pour former la vitamine D. Celle-ci régule l’expression de plus de 1000 gènes dans le corps, y
compris les macrophages, cellules du système immunitaire qui, entre autres, attaquent et détruisent les virus. La vitamine D active les macrophages qui fabriquent des peptides antimicrobiens, autrement dit les antibiotiques que notre corps produit. Comme les antibiotiques, ces peptides attaquent et détruisent les bactéries. Mais, contrairement aux antibiotiques, ils attaquent et détruisent aussi les virus… sans toxicité ni effets secondaires. L’hypothèse selon laquelle le caractère saisonnier de la grippe s’explique par le fait que c’est une maladie due à une carence en vitamine D semble crédible. C’est celle émise dans une étude réalisée par d’autres chercheurs qui citent Hippocrate : « Celui qui veut étudier la médecine correctement devrait en premier lieu examiner les saisons de l’année ». Or les taux de vitamine D dans le sang sont au plus bas en automne et en hiver, saison pendant lesquelles la grippe survient. Dans l’incapacité d’être protégée par les antibiotiques que l’organisme fabrique, les peptides antimicrobiens, une personne avec un faible taux de vitamine D dans le sang présente plus de risques d’attraper un rhume, la grippe et d’autres infections respiratoires. Une vitamine essentielle Un nombre croissant de preuves indique que le rachitisme
ÉTATS GRIPPAUX ?
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Vaccin et toxicité