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Au bout de quatre mois, l’assurance perte de gain de l’entreprise qui emploie François l’incite vivement à faire les démarches pour obtenir l’assurance invalidité. Il refuse d’entrer en matière. Fidèle employé depuis plus de 20 ans, à quatre ans de la retraite, il tente de négocier un poste moins stressant avec la direction. En vain. Il obtient en revanche d’être licencié. « Je pensais que ça allait me soulager, mais cela a renforcé mon anxiété. J’allais devoir affronter le monde kafkaïen du chômage, continuer à subir des pressions, m’agiter pour trouver un emploi sans aucun espoir d’en trouver. Ca me semblait tout aussi insurmontable ». Il prend alors la décision radicale d’en finir avec le monde professionnel. « Ma femme, qui travaille, et moi avons révisé tous nos besoins à la baisse. On a déménagé dans un appartement plus petit, vendu la voiture, on ne va plus au restaurant ni en vacances. C’est une décision coûteuse à certains points de vue, mais ma santé est plus précieuse que ça. » Le burn out a aussi amené Sophie à prendre des décisions radicales. « Dans ma tête, une porte s’est ouverte lorsque j’ai réalisé que je n’étais pas prisonnière de ce boulot. Je pouvais le quitter et m’inscrire au chômage le temps de retrouver un autre emploi. C’est ce que j’ai fait, persuadée que je retomberais très vite sur mes pieds. Je me suis trompée ».
Sophie essuie refus sur refus, mais obtient des mandats ponctuels. Elle s’établit alors à son compte. « Je ne veux plus travailler à plein temps, donc je me limite aux mandats nécessaires pour vivre correctement. Je gagne beaucoup moins qu’avant, mais je profite d’une liberté qui n’a pas de prix. J’organise mon temps comme je le veux. Je peux passer l’aprèsmidi dans mon jardin et travailler le soir. Les pressions existent toujours, mais elles m’atteignent moins parce que je ne les subis pas à longueur de journée ». Et après ? Dix mois après son burn-out, François continue à se reconstruire. Il n’a pas encore retrouvé toute sa joie de vivre et son énergie. « J’ai considérablement ralenti mon rythme et n’ai aucune intention de revenir en arrière. Je n’ai jamais remis les pieds dans l’entreprise depuis ce fameux matin de février. Voir le bâtiment suffit à me plonger dans l’angoisse. Je fais des détours pour l’éviter ». Depuis qu’elle a craqué, il y a 10 ans, Sophie a connu des périodes de « surchauffe », mais n’a plus refait de burnout. « J’ai une meilleure hygiène de vie qu’avant. Je suis plus attentive à ce que je mange, à mes heures de sommeil et à avoir régulièrement une activité physique à l’extérieur. J’ai appris à négocier les délais et à dire non lorsque je ne peux
plus absorber de nouveaux mandats. Je sais aussi reconnaître les signaux d’alarme : fatigue au réveil, larme facile, sentiment d’être débordée. Dans ces cas-là, je débranche tout et je fais une sieste, je jardine un moment, je vais me faire masser et je ne me sépare pas de mon huile essentielle d’Epinette noire. Ca me permet de retrouver assez rapidement mon équilibre ».
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ma santé décembre 2012 – février 2013